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9ème Année 1890
n° 2 du 12.01.1890
Saint-Urcize. - La rougeole sévit à Saint-Urcize. On a constaté cinq décès
dont quatre proviennent de cette maladie. Le tiers environ des habitants
est malade. Malheureusement le mal frappe plus que les enfants puisque
nous apprenons le décès d’une dame mariée depuis moins de quinze
jours.
n° 3 du 19.01.1890
Chaudesaigues. - Me Ginesty, Notaire à Chaudesaigues en remplacement de
M. TIEULON décédé a prêté serment à l’audience du Tribunal de
Saint-Flour le mercredi 8.01.
Pub. : Cabinet de Me Charles Vaissier - Ancien Notaire à Chaudesaigues.
Paris, 10 rue des Vosges, ancienne Place Royale.
n° 14 du 06.04.1890
Chaudesaigues. - Jugement du 26.03.1890. Tribunal civil de Saint-Flour a déclaré
Joséphine MOURGUES séparée quant aux biens d’avec Pierre BATIFOL son
mari (dom à Chaudesaigues).
n° 15 du 13.03.1890
Saint-Urcize. - Le temps est épouvantable depuis mardi. On se croirait
revenu en plein hiver. Nos montagnes sont couvertes de neige.
n° 16 du 20.04.1890
Article important de Louis Bonnet en 1ère page sur Chaudesaigues.
Le Chemin de fer et l’Etablissement Thermal.
n° 24 du 22.06.1890
Saint-Urcize. - Article sur un cheval volé à un boucher de Laguiole.
n° 27 du 06.07.1890
Saint-Urcize. - Par décret du 21.06.1890, Mr. Delmas François Eugène
est nommé Notaire à Saint-Urcize en remplacement de Me Vaissier, démissionnaire.
n° 28 du 13.07.1890
Mort de Mr. AMAGAT Sénateur - Tte la 1ère page.
St-Flour. - Trib. Correctionnel. Blanchet Jean Cultivateur à
Saint-Urcize, s’est vu octroyer 6F50 d’amende, 0F50 de restitution et
6F50 de dommage-intérêts pour coupe et enlèvement de deux hêtres dans
la forêt de Saint-Urcize.
n° 30 du 27.07.1890
Chaudesaigues. - Mr. Louis Bonnet s’est entretenu avec plusieurs de ses
amis de l’urgence qu’il y avait à établir des bureaux télégraphiques
à Lieutadès et à Saint-Urcize. Dès son retour à Paris, il
s’occupera de faire recueillir des souscriptions parmi les originaires
de ces deux communes pour que dans un bref délai, satisfaction soit donnée
aux voeux légitimes des populations.
n° 34 du 24.08.1890
Saint-Urcize. - La commune est en instance auprès de l’administration
des postes pour obtenir un bureau de poste. Dès que l’administration
aura donné une réponse favorable, Saint-Urcize se fera aussi établir le
télégraphe.
n° 34bis du 24.08.1890
Aujourd’hui à Chaudesaigues, on fêtera la lumière électrique ; les
Auvergnats hisseront sur le pavois le bénéficiaire du pays, leur frère,
M. MARY-RAYNAUD, et, sur ce pavois, leurs larges épaules le maintiendront
solide, dédaigneux des calomnies et des petits papiers.
n° 35 du 31.08.1890
Saint-Urcize. - Le Conseil Général vient d’adopter un voeu pour la création
d’un bureau de poste à Saint-Urcize. Les habitants et les nombreux
originaires de cette commune habitant Paris savent que, dès qu’ils
auront le bureau de poste, le bureau télégraphique sera immédiatement
installé dans leur commune. Ils ont à cet égard une promesse favorable
et qui sera tenue.
n° 35 bis - septembre 1890
Elections de Saint-Flour - Conseil Général.
Canton de Chaudesaigues.
Inscrits Votants Mary-Raynaud Chanson Andrieu Lintillac
St-Urcize 296 205 108 5 91 1
Total 1459 1128 821 54 247
Résultat du 2ème tour
Définitif 290 233 112 23 88
Général 4374 3071 2627
Saint-Urcize. - Notre directeur, Monsieur Louis Bonnet, s’était rendu
dimanche à Saint-Urcize, en compagnie de Mr. Paul Brunel de Chaudesaigues.
Il tient à remercier publiquement la population de cette importante
commune de l’accueil qu’elle lui a fait. Les adversaires de M.
Mary-Raynaud ont montré la plus grande courtoisie envers notre directeur
; le plus influent d’entre eux, Mr. Antoine Remise, lui a même promis
de faire voter au second tour pour M.R. si celui-çi restait seul en face
de Mr. Chanson.
Monsieur Louis Bonnet doit un remerciement spécial à ses nombreux amis
de Paris qui se trouvaient en villégiature dans la commune et qui lui ont
donné un énergique coup de main. Son ami, l’honorable M. Vaissier,
ancien Maire de Chaudesaigues est resté tout le temps sur le champ de
bataille électoral, malgré une pluie battante ; il en est de même de M.
BOISSONNADE de Repons, ainsi que de M. PICY qui ont pris une grande part
à notre victoire commune.
M. Louis Bonnet reviendra prochainement à Saint-Urcize, comme il l’a
promis à ses amis et il tiendra à leur rendre visite à tous, même à
ceux qui étaient venus de l’autre côté de l’Hère et du Bès et qui
se sont si vaillament comportés dimanche 31 août.
n° 35.4
Suite de l’article du 35bis.
Il est juste d’associer, dans ses éloges, à ceux déjà cités MM.
BOISSONADE, débitant de vins rue Rossini, PECOUL et COSTEROSTE.
n° 39 du 12.10.1890
Saint-Urcize. - Madame Mas, Institutrice au Grioux - Cne de
Saint-Martin-Valmeroux, est nommée institutrice à Grézette.
n° 41 du 26.10.1890
Saint-Urcize. - Le 13 courant se tenait à Saint-Urcize la Foire de la
Saint-Géraud. Un grand nombre de marchands s’y étaient rendus ; par
suite, les transactions ont été nombreuses. Tous les cours étaient supérieurs
à ceux des foires précédentes.
n° 42 du 02.11.1890
Saint-Urcize. - On nous écrit à l’Indépendant. Dès le 24, le vent du
midi soufflait, le 25 les froids brouillards d’automne couvraient les
montagnes environnantes, le 26 il avait neigé...
n° 49 du 07.12.1890
Saint-Flour (Tribunal correctionnel). - Marguerite DOMMERGUE, âgée de 17
ans, née à Saint-Urcize, et Eléonore VIGIER , 18 ans, née à Rieutord,
commune de Marchastel (Lozère) se voient condamner chacune à 25 fr.
d’amende.
Elle sont accusées d’avoir participé à faire battre une de leurs
camarades, domestique avec elles chez M. Juéry propriétaire à Jabrun.
La plaignante, la jeune Costeroste, âgée de 25 ans, a été victime,
vers le commencement du mois entre dix heures et dix heures et demie,
d’une lâche agression de la part de deux jeunes gens masqués, qui sans
l’arrivée du patron de la fille auraient peut-être tué cette
malheureuse. Les deux prévenues sont accusées d’avoir attiré la
victime dans le jardin où le drame s’est déroulé. Le mobile est la
vengeance.
Elles avouent qu’elles ont appelé Victorine Costeroste, mais qu’elles
ignoraient ce qui devait arriver et qu’elles, pour leur part, ne sont
pour rien dans cette affaire et n’ont fait aucun mal à cette fille.
Ce qui n’empêche pas la cour de leur inflinger la petite punition que
nous citons plus haut.
n° 50 du 14.12.1890
Saint-Urcize. - Mr. l’Abé Albisson, Curé de Bélinay a été transféré
à Saint-Urcize en remplacement de Mr. l’Abbé Ipcher démissionnaire
pour raison de santé.
Mr. l’Abbé Jouvente, Vicaire de Saint-Urcize a été nommé aumônier
du couvent de N.D. de Saint-Flour. |
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