L'AUVERGNAT DE PARIS 1882-1901
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Saint-Urcize vu à travers le journal des auvergnats |
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18ème
année - 1898 n°2
du 09.01.1898 Saint-Urcize
- Samedi 1er on conduisait à sa dernière demeure Jean Vaissade. n°
7 du 14.01.1898 Vendeur
: Archllein, vins, 2, av. de Clichy Picy
- M. Dupré, 9, Bld St-Denis n°18
du 01.05.1898 Saint-Urcize
- Par jugement du 10/2 dernier (Petites Affiches du 21/4) divorce entre Marie
Portes, 50, rue Coriolis et Jean-Pierre Girbal, 15, rue des Martyrs. A
signaler : le décès de M. Picy, le cadaïre, pensionnaire de l’Hospice, décédé
subitement. Le mariage de Girabal de Buges, conseiller municipal et Mlle
Charbonnier de Vieille Ville, fille de conseiller municipal. n°24
du 12.06.1898 Vendeur
: Picy, vins, 37, rue de Seine Achateur
: Mme Layssan Vendeur
: Mme Vaysson, vins, 39, Bld de Vaugirard. Acheteur
: Picy n°26
du 26.06.1898 Saint-Urcize
- Le Sieur Vaissade de Grezettes a eu la mauvaise inspiration d’injurier le
garde-champêtre dans l‘exercice de des fonctions. Il saura probablement bientôt
ce que cela coût. Samedi dernier 18 courant a été célébré le mariage de M.
Remise Guillaume, fils aîné de Casimir avec Mlle Julie Vaissade, du Bertot. n°30
du 24.07.1898 Vendeur
: Picy, vins et charbons, 94 fbg du Temple. Acheteur
: Cayle-Lefebure à St-Ouen. n°44
du 30.10.1898 Saint-Urcize
- Un nouveau décès. Mlle Chazaly Philomene, Picardet, vient de succomber à la
fièvre. On compte déjà plus de 60 décès depuis le commencement de l’année. Il
est inexact de dire qu’on enterre encore dans l’ancien cimetière. Le nouveau a
été béni il y a un an déjà et depuis la fin de décembre dernier aucune
inhumation n’a eu lieue dans l’ancien. Quant à dire que la principale cause de
l’épidémie réside dans les odeurs qui s’exhalent dans l’ancien
cimétière, ce
n’est que trop vrai. Quand on passe à côté on est presque asphyxié. Songez donc
: des cadavres ne sont enfouis qu’à 20 ou 30cm de profondeur. Certaines bières
touchent même au mur de soutènement. Mais il serait puéril de conseiller à Jean
et à son conseil de prendre les mesures nécessaires. n°51
du 18.12.1898 Saint-Urcize - Marie Ginisty, dom. chez M. Pons à Saint-Urcize s’est vu voler sa montre, tandis qu’elle était aller vaquer à ses occupations, oubliant l’objet volé suspendu à un clou dans l’écurie. La fièvre typhoïde qui a fait de grands ravages dans le bourg du Saint-Urcize tend à disparaître. Encore quelques cas isolés. A ce sujet, Mr. le Préfet impose la commune d’office pour procéder de suite à la canalisation des eaux potables pour la consommation. |
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